Il est des situations où les êtres demeurent à la même place, sur le territoire d’origine, mais le politique reconfigure l’espace créant de nouveaux rapports aux lieux et aux êtres par l’instauration ou le changement de frontières et d’États. Sans changer de lieu, les êtres appartenant au même groupe se voient dispersés par des identifications / revendications concurrentes et conflictuelles et par des rattachements forcés à des entités ethniques autres et diverses. Ils deviennent étrangers au groupe d’appartenance, au lieu d’appartenance et à eux-mêmes dans un processus de désappartenance.
Séparés de l’entité mère, le homeland, ou séparés les uns des autres du groupe d’appartenance quand l’État n’existe pas, ou pas encore, les individus deviennent des « membres d’une minorité », reconnue ou non. En fonction du lieu et de la nature de l’unité d’appartenance, la diaspora est métamorphose d’une nation, d’un peuple ou d’une communauté ethnique en une minorité visible ou invisible, selon qu’elle est reconnue ou non.
Une diaspora peut exister par les liens étroits qui réunissent les membres issus de la dissémination mais être invisible pour autrui. Elle peut n’avoir aucune organisation effective en tant que telle, mais exister du fait de la présence d’une population sur un territoire et, notamment, de son rattachement symbolique / référentiel à l’événement qui l’a produite.
Si la diaspora existe à travers sa dispersion et son réensemencement, il est des graines infécondes qui se perdent à jamais et d’autres noires[1] qui vivent leur dispersion comme un deuil permanent, ou encore des persistantes qui, tel le chiendent[2], repoussent en tout lieu et en tout temps, malgré la volonté de les éradiquer.
Pourquoi intituler ce texte : Les diasporas macédoniennes ? Parce que la diaspora macédonienne se décline en ces différentes catégories susmentionnées.
La Macédoine, seul territoire des Balkans désethnicisé, renommé « conventionnel » ou « géographique » quand les autres territoires « retrouvent », après plus de cinq siècles, leur « continuité historique et ethnique ».
Mathieu Grenet et Angelos Ntalachanis, dans leur étude : « La diaspora grecque 1820-1960 : une minorité aux marges de l’État ?[3] » posent un problème ontologique fondamental qui concerne l’ensemble des peuples composant l’Empire ottoman : « comment, en effet, écrire l’histoire de ce pays né “ex nihilo” en 1821 du déclin de l’Empire ottoman, et dont la démographie et la géographie n’ont depuis lors jamais réellement coïncidé ? En d’autres termes, comment opérer la synthèse entre la Grèce des “terres grecques” et celle de la diaspora ? ». Histoire d’autant plus commune que les chrétiens orthodoxes (dont les Macédoniens) sujets du Sultan étaient regroupés dans la première communauté religieuse légalement protégée : le millet Rum, créé en 1453. La création du millet Bulgar schismatique, en 1870, marquera lui le début d’une redéfinition de la communauté qui ne sera plus exclusivement religieuse mais aussi linguistico-religieuse. Le millet Bulgar devient la communauté d’une partie des orthodoxes de langue slave, parmi lesquels on trouve des Macédoniens. Les Macédoniens tenteront de faire reconnaître leur église mais échoueront principalement à cause du Patriarcat de Constantinople, dit aussi Patriarcat grec, désireux de garder sa suprématie sur l’orthodoxie et de reconstituer l’Empire byzantin. Il n’y a donc pas eu de millet grec, ni de millet serbe, ni de millet albanais, etc. Pourtant, après environ cinq siècles ottomans, de cette pluriconfessionnalité regroupant une pluriethnicité, de nouveaux États sont nés sur une base nationale unique instaurant une « continuité » avec un passé ancien, voire antique.
La dernière possession européenne de l’Empire ottoman, que l’historiographie nomme Macédoine, appelée aussi la pomme de discorde ou encore la poudrière des Balkans[4], a fait l’objet de visées expansionnistes des États nouvellement formés consécutivement aux luttes de libération des peuples balkaniques durant le XIXe siècle et au début du XXe siècle.
La cartographie relative à la Péninsule balkanique en général et à la Macédoine en particulier est considérable en nombre. « En 80 ans, 1842-1920, une centaine de cartes ont concerné, de loin, puis de plus près, la Macédoine au sens géographique du terme »[5]. Cartes ethnographiques, ethnologiques, ethnolinguistiques, ethnocratiques coloriant ce territoire des teintes idéologiques des différents acteurs dans l’objectif de le priver de toute référence à l’ethnicité macédonienne. Et pourtant, des querelles des belligérants émerge un peuple difficilement effaçable, parce que difficilement assimilable dans sa différence, sous l’ethnonyme « slave »[6], ou « macédoslave ».
L’histoire des luttes de libération des Macédoniens est aussi ancienne et mouvementée que celle des autres peuples slaves. De plus, les Macédoniens ont contribué aux différentes luttes de libération des autres peuples slaves. Un événement cependant marque une différence notoire avec l’issue de celles des autres peuples : grec, serbe, bulgare. Le soulèvement de la Saint Elie, du 2 août 1903 (Ilinden), aboutissant à la Première République démocratique des Balkans : La République de Krushevo, quand les autres peuples balkaniques créent des royaumes, sera violemment réprimé, mettant fin à la République et occasionnant une grande vague de migrations jusqu’au-delà des mers et des océans. De nombreuses diasporas macédoniennes, notamment en Australie, au Canada, aux États-Unis, en Argentine, seront principalement la résultante de cet événement. Les organisations que créeront ces diasporas porteront très souvent le nom de cet événement, considéré comme fondateur du premier État moderne macédonien.
ILINDEN 1903-1926. Recueil en mémoire du grand soulèvement macédonien [6b]
S’ensuivront les guerres balkaniques et le Traité de Bucarest du 10 août 1913, sanctionnant le partage de la Macédoine, transformée en territoire « conventionnel » ou « géographique », en quatre parties rattachées à quatre États : Grèce, Serbie, Bulgarie et Albanie, dispersant la population macédonienne sur les quatre territoires. Les historiens nommeront ces parties : la Macédoine d’Égée, la Macédoine du Pirin, la Macédoine du Vardar et la Macédoine des lacs[7].
La Macédoine disparue, la population ainsi partagée disparaît également et, pour une petite part, devient minoritaire. En Grèce et en Bulgarie, elle ne fut jamais reconnue comme une minorité. La Grèce considérant qu’il n’existe pas d’autres Macédoniens en dehors de ceux de l’Antiquité, forcément grecs, la Bulgarie déclarant que les Macédoniens ne sont que des Bulgares de Macédoine. En Serbie, ils sont dits « Serbes du sud ». Quant à l’Albanie, il sera le seul État à reconnaître la minorité macédonienne. Ainsi, le partage de la Macédoine, à l’origine de la dispersion des Macédoniens, bien que demeurés dans leur espace, donnera naissance à plusieurs diasporas. Les unes invisibilisées par le processus d’assimilation contrainte et victimes d’ethnocides continus, en Grèce et Bulgarie. L’autre relativement visible en tant que minorité occupant un territoire en Albanie perçu si « négligeable » qu’il n’est pas pris en compte par les historiens, rendant de la sorte invisible le seul espace où la diaspora est visible.
Les pratiques ethnocidaires des nouveaux États, dans le processus de construction de l’État-nation, utilisent toutes les armes à disposition pour arriver à leurs fins, à commencer par la terreur, source de départs massifs sans retour possible[8]. Des centaines de villages sont incendiés dans la Nouvelle Grèce pour effacer toute trace de la présence macédonienne et rendre le retour impossible. Quant à ceux qui restent malgré tout, les noms des personnes, des lieux et des édifices religieux sont changés et hellénisés à plusieurs reprises[9]. Un cadre législatif initial est posé essentiellement dans les années 1926 à 1929, les pratiques les plus violentes ont lieu pendant la dictature de Metaxas (1936-1940), la guerre civile (1946-49) et la dictature des colonels (1967-1974), pour effacer toute référence et trace de la macédonité. C’est en Grèce aussi que sera inventé le principe de l’échange des populations, précisément pour la population macédonienne échangée comme « bulgare » en 1919 (Traité de Neuilly) et, s’agissant des torbeshes / pomaks (Macédoniens islamisés), comme « musulmane » en 1923 (Traité de Lausanne). Une autre manière de disperser la population en l’effaçant par l’assimilation à d’autres populations, dans d’autres États. Les Micrasiates, un million et demi de chrétiens orthodoxes d’Asie-Mineure, chassés de chez eux, seront précisément installés sur le territoire de la Macédoine de Grèce. Une autre manière de rompre l’homogénéité ethnique d’une population sur un territoire récemment acquis[10].
Des Macédoniens aux États-Unis
Des migrations forcées, consécutives à des guerres, en l’occurrence la guerre civile grecque de 1946-1949, sont une autre forme de dispersion, faisant de ces réfugiés, ayant dû abandonner leur domus, « doma, en macédonien », des apatrides, à la fois hors de chez soi et hors de soi. Là où ils arrivent, selon le pays de leur départ, ils sont répertoriés comme « Bulgare » ou « Grec » et plus tard encore comme « Yougoslave » et rattachés à ces diasporas. Il leur faudra alors de nouveau lutter pour se rendre visible en tant que Macédoniens, victimes dans les « pays d’accueil » des propagandes négationnistes des diasporas grecque et bulgare.
Durant la période ottomane, se développe le phénomène de la pechalba[11]. Qualifiée d’« émigration temporaire économique », ce fait social va se transformer en une coutume (la nouvelle initiation masculine) qu’il sera interdit de ne pas respecter. Du XVe siècle à nos jours, en deux phases : interne (Empire ottoman, puis Yougoslavie) et externe dans les pays européens et outre-mer, il a concerné la population masculine macédonienne et s’étend maintenant à la population féminine, vidant le pays de sa force de travail et actuellement de sa jeunesse diplômée et qualifiée[12]. Dans l’espoir d’atteindre l’ « eldorado » européen, certains recourent à la naturalisation bulgare escomptant de la sorte obtenir un passeport[13] leur permettant de bénéficier du statut de ressortissant de l’Union européenne. La politique bulgare encourage ces naturalisations qui justifient son idéologie affirmant l’inexistence d’un peuple macédonien et la négation de l’histoire macédonienne. Après le conflit gréco-macédonien sur le nom, soldé par le Traité de Prespa, erga omnes, imposant un changement du nom constitutionnel République de Macédoine en République de Macédoine du Nord (officiellement en vigueur depuis le 12 février 2019), un autre conflit menace l’entrée de la Macédoine dans l’UE, si les exigences bulgares d’imposer une « histoire commune » ne sont pas satisfaites. Avec l’entrée de la Bulgarie dans l’UE, les députés bulgares ont demandé la reconnaissance d’une minorité bulgare en Albanie[14]. Proposition qui fut adoptée. Or, les lieux concernés par ces revendications sont précisément ceux habités par la diaspora macédonienne, reconnue par l’Albanie. La diaspora macédonienne d’Albanie, par le biais de son association et de son journal « Ilinden », milite contre cette bulgarisation forcée et tente de sensibiliser l’opinion sur la volonté de l’État bulgare de transformer la minorité macédonienne en minorité bulgare et, ainsi, de l’ethnocider.
Des Macédoniens des États-Unis et du Canada
La Bulgarie, le 1er Août 2017, avant la signature du Traité de Prespa entre la République hellénique et la République de Macédoine (12 juin 2018), signe le Traité d’Amitié et de bon voisinage avec la République de Macédoine. L’accord bilatéral, pour la Bulgarie, doit faire partie du cadre de négociation pour l’adhésion à l’UE de la République de Macédoine du Nord. La Bulgarie a envoyé en août 2019 un Mémorandum « Explanatory Memorandum on the relationship of the Republic of Bulgaria with the Republic of North Macedonia in the context of the UE enlargement and Association and Stabilization Process » aux seuls États membres de l’UE, aussi la République de Macédoine du Nord n’est-elle pas destinataire, pour les discussions au sein de l’UE dans le cadre de négociation. Dans ce Mémorandum, elle affirme que : 1) « La Macédoine est une zone géographique et historique qui est aujourd’hui située à l’intérieur des frontières de six pays – la Bulgarie, la Grèce, la République de Macédoine du Nord, l’Albanie, le Kosovo et la Serbie. » 2) Explique la raison de la non-existence d’une minorité (d’une diaspora) macédonienne en Bulgarie : « Dans les pays voisins, le terme “macédonien” est utilisé pour désigner l’origine géographique et non pas l’identité nationale. En Bulgarie, des centaines de milliers de Bulgares s’identifient comme “Macédoniens” en termes d’appartenance régionale, ce qui indique clairement l’origine ethnique bulgare. Pour cette raison, un malentendu important se produit lorsque les termes “macédonien” et “originaire de la République de Macédoine du Nord” sont interchangeables dans les forums internationaux. » 3) Les Macédoniens seraient une création artificielle s’inscrivant dans un « projet » initié entre les deux guerres mondiales « d’éradiquer l’identité bulgare de cette population » en en imposant une nouvelle « Serbe du sud ». Cette tentative « ayant échoué », Tito aurait « imposé » une « nouvelle identité » « macédonienne » dans la République socialiste de Macédoine, « inspiré par la décision de l’Internationale communiste (Kominter) en 1934 de créer de nouveaux peuples ». 4) Cette nouvelle identité macédonienne aurait nécessité l’invention d’une « nouvelle histoire ». La mise en œuvre de ce projet politique, selon la Bulgarie, n’aurait pu se faire sans la collaboration « des “linguistes” de l’Assemblée antifasciste pour la libération nationale de la Macédoine (ASNOM) contrôlée par les communistes » qui auraient déclaré le 2 août 1944 l’existence d’une langue « macédonienne » distincte. 5) À plusieurs endroits du texte, il est réitéré qu’il n’y a donc pas de « minorité ethnique macédonienne ». Aussi les revendications sont-elles infondées[15], tout autant que celles demandant la reconnaissance d’un peuple et d’une langue : « La base sur laquelle la codification a été effectuée et la manière dont elle a été imposée témoignent que la langue officielle utilisée dans la République de Macédoine du Nord actuelle ne peut être considérée que comme une norme régionale écrite de la langue bulgare. » Et, si le Traité de Prespa, soutenu par la Bulgarie, est erga omnes, en d’autres mots valable pour tous donc partout, il ne saurait s’appliquer à un pays tiers s’agissant du nom de la langue : « langue macédonienne », utilisé dans ce Traité. La Bulgarie exige que « les documents de l’UE (tant avant qu’après l’adhésion à l’UE) se réfèrent à la “langue officielle de la République de Macédoine du Nord” ou, en cas de nécessité absolue, à la “langue macédonienne” avec un astérisque et une explication comme suit : “conformément à la Constitution de la République de Macédoine du Nord”. » Rappelant son attachement à appliquer les normes internationales les plus élevées dans le domaine de défense des droits de l’homme, plus précisément de l’auto-identification, la Bulgarie conditionne cependant ce droit à des « critères objectifs liés à l’identité d’une personne » qui pourrait être exercé « en fonction de l’accomplissement cumulatif à la fois du subjectif (présence du libre arbitre d’appartenir à un certain groupe ou communauté ethnique, religieuse, linguistique, minoritaire) et des critères objectifs (existence de différences réelles qui prouvent objectivement l’existence d’une ethnie, d’une religion, d’une langue significativement différentes de celles de la majorité). » Raison pour laquelle, la Bulgarie n’intègre pas dans ses recensements la minorité macédonienne. Des Macédoniens, cependant, se déclarent volontairement (cf. recensement de 2011 où figurent 3100 Macédoniens). Pour la Bulgarie, l’organisation OMO « ILINDEN » et le Parti[16] pour le développement économique et l’intégration de la population (OMO « ILINDEN » – PIRIN) fondés en novembre 1989, dès la chute du communisme en Bulgarie, sont considérés comme séparatistes et dits financés par l’étranger. D’où cette affirmation dans le Mémorandum : « La Bulgarie n’accorde pas de droits collectifs, mais seulement individuels. Par conséquent, les demandes des minorités provoquées par l’étranger sont inacceptables. » Le Mémorandum est de facto un véto, sachant que l’unanimité est requise dans le cadre de négociation[17].
Là où vivent les Macédoniens sont créées des associations, se regroupant bien souvent autour d’une église. C’est le cas en France, de l’association Communauté Culturelle Orthodoxe Saints Cyrille et Méthode (CCOSCM/ http://ccoscm.free.fr/index.html), fondée en 2000, dont l’un des objectifs est d’exercer le culte orthodoxe en macédonien et de faire connaître aux Français et à la communauté européenne le patrimoine culturel macédonien. L’église de cette communauté est : La Chapelle orthodoxe macédonienne Notre-Dame des Apôtres à Pantin[18].
Plaque de rue : Mouvement macédonien (1902). Paris, 206 boulevard Raspail.
La diaspora a un Congrès mondial macédonien (CMM), un Congrès mondial macédonien de la jeunesse, un site Macedonian info diaspora, une organisation internationale : Diaspora macédonienne unie (United Macedonian Diaspora (UMD), etc.
Organisation Diaspora macédonienne unie
Pour conclure : Qu’en est-il des relations de la République de Macédoine du Nord avec la diaspora ? Dans son article « Faraway, So Close! », Aleksej Demjanski[19], le 29.09.2020, s’étonne que l’on n’ait pas remarqué la suppression du ministère sans portefeuille chargé de la diaspora, depuis la formation du « nouveau-ancien » gouvernement de coalition des sociaux démocrates (ex-Parti communiste) dirigé par Zoran Zaev. Le programme 2017-2020 mentionnait que le gouvernement, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, veillera au bien-être de la minorité nationale macédonienne vivant dans les pays voisins. De même, le gouvernement avait annoncé la nécessité de créer une stratégie nationale de coopération avec la diaspora en formant un organe de travail qui comprendrait le cabinet du ministre sans portefeuille chargé de la diaspora, des institutions gouvernementales, des experts et des représentants de la diaspora. Stratégie qui n’a pas vu le jour. La diaspora a marqué une distance au vu des difficultés de différents ordres rencontrées : telle la corruption et un personnel politisé, non qualifié. De même, c’est en cette période que fut mis en place le Traité de Prespa sanctionnant le changement du nom constitutionnel ; le Traité d’Amitié et de bon voisinage demandant la révision de l’histoire macédonienne et affirmant la non existence du peuple macédonien, de son histoire et de sa langue : la loi sur l’usage des langues instaurant le bilinguisme macédonien-albanais. Cette stratégie nationale de coopération a pris l’aspect d’une « trahison » pour la diaspora. Avec les nouvelles élections législatives qui reconduisent la coalition dirigée par les sociaux démocrates, le nouveau programme 2020-2024, évoque encore timidement la question de la stratégie nationale de coopération avec la diaspora. Mais l’on se demande qui va la mettre en œuvre en l’absence de ministère chargé de la diaspora ?
Emblème du World Macedonian Congress
Frosa Pejoska-Bouchereau
Professeur des Universités, HDR en langue, littérature et civilisation macédoniennes